Depuis des siècles, les femmes sont présentes dans l’histoire de la Champagne. A la tête de maison de négoce comme Mme Veuve Clicquot Ponsardin ou encore Mme Veuve Pommery, aujourd’hui quelques femmes ont aussi des postes importants au sein de prestigieuses maison comme Mme Carol Duval-Leroy à la tête de la maison Duval Leroy mais ce n’est pas la seule …
Aujourd’hui 7 vigneronnes Champenoises ont pris l’initiative de se réunir en association sous une idée commune afin de représenter leur appellation dans le milieu du vin. Et c’est en novembre 2014 qu’elles créent la première association de vigneronnes Champenoises : Les Fab’ulleuses de Champagne.
Avec cette association ces 7 vigneronnes souhaitent fédérer les femmes de leur profession sous le signe de l’entraide et, convaincues que “l’union fait la force”, elles souhaitent aussi défendre le vin et le Champagne à travers différents axes :
- Transmettre la culture du vin par l’éducation, l’information et la pédagogie de la consommation,
- Regrouper les femmes impliquées professionnellement dans la production des vins de Champagne,
- Favoriser entre vigneronnes les échanges d’informations techniques, commerciales et générales concernant la vigne et le vin en Champagne,
- Promouvoir leurs Champagnes, région et savoir-faire,
- Développer une réflexion globale sur le présent et l’avenir de leur activité viti-vinicole,
- Partager et transmettre leurs expériences et bonnes pratiques,
- Gagner en visibilité,
- Et … Faire et se faire plaisir en partageant de bons moments lors d’événements !
Présentation des vigneronnes
- Hélène Beaugrand
- Laureen Baillette
- Mathilde Bonnevie
- Florence Duchêne
- Sophie Milesi
- Claire Blin
- Charlotte de Sousa
Hélène Beaugrand – Champagne Beaugrand :
Elle a passé 5 ans à vinifier dans l’hémisphère sud : en Afrique du Sud près de Stellenbosch, en Australie dans la Barossa Valley, au Mexique en Baja California, en Nouvelle Zélande près de Martinborough, aux Etats Unis dans la Napa valley et passé 15 ans à commercialiser les vins du Languedoc-Roussillon à Paris. Aujourd’hui elle se consacre à l’élaboration du Champagne Beaugrand à Montgueux (colline isolée du reste de la Champagne près de Troyes).
Laureen Baillette – Champagne Baillette-Prudhomme :
Viticultrice à Trois-Puits, dont le vignoble est situé sur la Montagne de Reims, elle travaille depuis 7 ans sur le domaine familial aux côtés de sa mère, Marie-France et sous l’œil bienveillant de sa sœur Justine. Le Champagne Baillette-Prudhomme est une véritable histoire de femmes où s’entremêlent amour et passion du Champagne.
Mathilde Bonnevie – Champagne Bonnevie Bocard :
Elle incarne la 4ème génération d’une famille de Vignerons Indépendants, revenue depuis 2 ans sur l’exploitation de ses parents avec la volonté de perpétuer la tradition familiale en apportant un souffle de jeunesse.
Florence Duchêne – Champagne Florence Duchêne :
Après avoir été globe-trotteuse dans l’univers du vin, elle a redonné un coup de souffle à l’exploration familiale qu’elle a reprise il y a 3 ans aux côtés de son père. Elle a apporté, par ailleurs, une dimension internationale en créant une marque à son nom avec des cuvées aux noms exotiques (tout comme elle).
Sophie Milesi – Champagne Guy Mea :
Elle travaille depuis déjà 3 ans sur l’exploitation familiale, le Champagne Guy Mea à Louvois, petit village de la Montagne de Reims. Elle représente la 5ème génération de la maison Méa et c’est à son tour d’apporter une pierre à l’édifice et de perpétuer le savoir-faire champenois. Petite, elle ne cessait de répéter avec le sourire jusqu’aux oreilles et le regard malicieux “Quand je serai grande, je serai Champagneuse”.
Claire Blin – Champagne Mary Sessile :
Elle est issue d’une longue lignée de vignerons champenois dont 2 femmes : Cécile et Marie. Claire commence à vinifier en 2005, année de création du centre de pressurage, et a créée des cuvées de mono-cépages, mono-cru et personnalisées.
Charlotte de Sousa – Champagne de Sousa :
Après des études au lycée viticole d’Avize, Charlotte a effectué plusieurs stages à l’étranger dans le domaine du commerce du vin. La formation à l’OIV (Office International du Vin) pour un Master lui a permis de faire le tour du monde des régions viticoles. Elle est de retour au domaine en août 2011 afin d’épauler ses parents et s’occupe de la commercialisation, des dégustations et des vinifications.
Interview
- Hélène Beaugrand
- Laureen Baillette
- Mathilde Bonnevie
- Florence Duchêne
- Sophie Milesi
- Claire Blin
- Charlotte de Sousa
Comment définiriez-vous votre champagne, quelle caractéristique particulière voulez vous dégager ?
C’est un champagne fait avec passion, mon grand-père avait vu juste en se battant pour l’obtention de l’appellation Champagne pour la colline isolée de Montgueux. Nous bénéficions d’une situation géographique et d’un extraordinaire terroir, le “Montrachet de la Champagne” et j’aime y vendanger mes Chardonnays bien mûrs et bien dorés. Nos champagnes sont en évolution constante vers une plus grande finesse, un dosage faible voire nul dû à la rondeur des vins (cuvée millésimée 2008 Blanc de blancs non dosé). Toutes nos cuvées sont issues de vieilles vignes âgées de 45 ans, sur sols enherbés. Les champagnes sont dégorgés au bout de 4 ans minimum de cave.
Au quotidien, quelles difficultés rencontrez-vous dans votre métier en tant que femme ?
Il n’y a pas de difficulté en général au travail de la vigne et de la cave, hormis certaines opérations de manutention qui nécessitent la présence d’une tierce personne. Sur le plan commercial, le plus dur est toujours de partir et se dire que tout va bien se passer en mon absence, surtout pour les enfants.
Il y a toujours un doute qui plane quand on exerce un métier autrefois réservé au sexe masculin. Malgré mes compétences acquises à l’étranger et en France, il existe encore un manque de confiance surtout de la part du patriarche. La mise à l’épreuve est tous les jours… il faut toujours faire ses preuves!
Ressentez-vous une différence entre la perception que les gens ont sur le fruit de votre travail et celui qui émanerait d’un homme ?
À compétences égales ou supérieures, l’approche est plus facile. Les personnes sont plus à l’écoute et leur attention est en éveil. Une femme recherche plus à pérenniser ses contacts et les relations commerciales deviennent souvent vite amicales. Il y a un véritable partage de ma passion auprès des gens que je rencontre.
Quelle est votre position en tant que vigneronne productrice de Champagne au sujet de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers ? Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ?
Nos champagnes doivent rester des produits haut de gamme, rares et inégalables. Les” grandes maisons” tracent un chemin de prestige et donnent une belle image du Champagne a travers le monde: il faut maintenir cette qualité. Le Champagne est un produit exigeant, qui répond à des caractéristiques spécifiques sur un terroir particulier et cela a un coût pour nous qui le produisons. Le sparkling wine est un tout autre produit et la différence doit être claire. Tous les grands vins rares sont chers; le champagne reste cher car c’est un produit rare, réservé à des moments inoubliables, exceptionnels.
C’est pour cela qu’il ne cessera jamais de faire rêver: on dit qu’il est la boisson des rois, et il est aussi celle des reines!!!
Comment définiriez-vous votre champagne, quelle caractéristique particulière voulez vous dégager ?
Notre singularité est de produire dans tous nos assemblages des Champagnes comprenant de précieux vins de réserve issus d’un élevage en fûts de Chêne ou d’une réserve perpétuelle. Atypique, tel est notre Rosé de Saignée 100% Pinot Noir. Cette cuvée inattendue resplendit par sa chatoyante couleur rubis et ses généreux aromes fruités. Toutes nos cuvées vieillissent patiemment dans nos belles caves en craie, empreinte de notre histoire.
Au quotidien, quelles difficultés rencontrez-vous dans votre métier en tant que femme ?
Bien que j’essaie de maitriser l’ensemble des procédés Vigne-Vin, la réalité me rattrape et je me retrouve régulièrement confrontée à une manutention qui restreint mon champ d’action. Par exemple, notre pressoir traditionnel nous demande de nombreuses interventions physiques dont les retrousses au cours desquelles je ne peux me substituer aux pressureurs ! En cuverie, j’ai des difficultés à enlever le chapeau flottant d’une cuve ! Dans un autre secteur, le machinisme et l’utilisation de l’enjambeur sont des domaines dans lesquels je ne me sens pas à l’aise. Souvent, je me dis que l’homme et la femme sont vraiment complémentaires. Cependant, hormis quelques handicaps physiques, il n’y a pas de difficulté particulière par le seul fait d’être une femme !
Ressentez-vous une différence entre la perception que les gens ont sur le fruit de votre travail et celui qui émanerait d’un homme ?
Le Champagne élaboré par une femme suscite de l’intérêt et de la curiosité de prime abord. Mais c’est le vin qui s’exprime, et la vigneronne par conséquence. La question de la touche féminine revient régulièrement. Les clients aiment voir dans nos vins une grande finesse.
Quelle est votre position en tant que vigneronne productrice de Champagne au sujet de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers ? Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ?
La Champagne a de multiples concurrents en France, à travers le monde. La Champagne doit sans cesse améliorer son niveau d’exigence que ce soit dans le secteur de la qualité des vins, le respect environnemental, l’image… Il faut rester humble, se remettre en question, et solidairement agir !
La Champagne est un joyau qu’il faut préserver et faire évoluer en permanence vers l’excellence.
Comment définiriez-vous votre champagne, quelle caractéristique particulière voulez vous dégager ?
La Gamme du Champagne Bonnevie Bocart: Raffinée, Finesse et Elégance. Le Cépage Chardonnay est majoritaire dans cette gamme.
Au quotidien, quelles difficultés rencontrez-vous dans votre métier en tant que femme ?
Pas de difficultés après 3ans de “Métier” mais au début il a fallu faire ses preuves et je pense que lorsqu’on est une femme, on doit apporter plus de preuves que les hommes. On est en quelque sorte « attendu au tournant », pas forcément par un parent, un grand parent, etc… mais par le monde viticole en général.
Ressentez-vous une différence entre la perception que les gens ont sur le fruit de votre travail et celui qui émanerait d’un homme ?
Pas forcément de différences, au contraire les clients sont peut être plus touchés par le fait que le travail est féminin.
Quelle est votre position en tant que vigneronne productrice de Champagne au sujet de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers ? Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ?
Je pense que depuis quelques temps, le monde Champenois s’est trop laissé “porter” par sa notoriété en pensant qu’il était intouchable. Et il serait grand temps de réagir!! (même si pour moi il est déjà trop tard…) Mais malheureusement, tous les Vins mousseux ne sont pas sur le même pied d’égalité (contraintes réglementaires de l’appellation mais SURTOUT les lois anti-alcools). Pour garder l’image du Champagne, il faut continuer à montrer la qualité de nos créations, expliquer nos efforts techniques, garder un niveau de prix supérieur aux autres vins effervescents mais aussi et surtout s’ouvrir sur le monde pour y regarder ce qu’il se passe!
Comment définiriez-vous votre champagne, quelle caractéristique particulière voulez vous dégager ?
Un champagne reflète l’âme du vinificateur, donc du vigneron. Pour moi, il est exotique, spontané et original.
Au quotidien, quelles difficultés rencontrez-vous dans votre métier en tant que femme ?
Je me bats quotidiennement contre les aprioris. On peut désormais adapter son travail grâce aux nouvelles technologies mais peu de personnes l’ont compris.
Ressentez-vous une différence entre la perception que les gens ont sur le fruit de votre travail et celui qui émanerait d’un homme ?
La perception ne se fait pas au niveau des vins mais au niveau de la vente. Ils perçoivent une différence. C’est une question aussi d’apparat.
Quelle est votre position en tant que vigneronne productrice de Champagne au sujet de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers ? Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ?
J’ai un peu peur de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers pour être honnête car ils sont plus agressifs. Mais, je pense que ceux qui consomment ces produits ne sont pas forcément tous des consommateurs de champagne. Cela fait plusieurs siècles que le champagne est considéré comme un produit de luxe et de convoitise, je ne pense pas qu’il sera détrôné rapidement. Même s’il faut tout de même réagir et continuer à promouvoir le champagne par des actions à l’international dans des endroits prestigieux. Le CIVC fait un très bon travail de promotion de cette boisson.
Comment définiriez-vous votre champagne, quelle caractéristique particulière voulez vous dégager ?
Cela est loin d être évident de décrire son vin sans partir dans de longues proses marketing. En quelques mots, je définirais notre Champagne de fruité et finesse. Notre maison existe depuis 5 générations, ce que nous souhaitons dégager est l authenticité et la simplicité.
Au quotidien, quelles difficultés rencontrez-vous dans votre métier en tant que femme ?
Être une femme viticultrice ne présente pas de particulières difficultés, les femmes ont toujours été aux vignes et travaillent sur les exploitations. Parfois la force physique peut manquer mais il y a toujours des solutions aux problèmes.
Ressentez-vous une différence entre la perception que les gens ont sur le fruit de votre travail et celui qui émanerait d’un homme ?
Absolument pas, car nous travaillons en complémentarité. Mon père m’épaule pour la partie vignoble et mon grand-père a toujours un œil sur le travail de vinification.
Quelle est votre position en tant que vigneronne productrice de Champagne au sujet de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers ? Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ?
Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ? En sachant se remette en question tout en gardant le savoir faire des générations précédentes. La zone géographique de la région Champagne ne se délocalisera pas de sitôt. Les vins mousseux étrangers ne sont pas une concurrence mais élargissent le panel des vins effervescents pour le consommateur. Des vins rouges sont produits partout dans le monde n’est-ce-pas? Mais un Gevrey Chambertin restera toujours un grand rouge de Bourgogne.
Comment définiriez-vous votre champagne, quelle caractéristique particulière voulez vous dégager ?
Authentique ! Nous cherchons à faire ressortir la typicité de notre terroir, à travers des vinifications parcellaires et la typicité de chaque cépage.
Au quotidien, quelles difficultés rencontrez-vous dans votre métier en tant que femme ?
La force physique pour certains travaux.
Ressentez-vous une différence entre la perception que les gens ont sur le fruit de votre travail et celui qui émanerait d’un homme ?
Au premier abord, l’étonnement qu’une femme vinifie !
Quelle est votre position en tant que vigneronne productrice de Champagne au sujet de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers ? Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ?
Les vins mousseux sont certes en nette progression, mais cela en volume. En valeur, le Champagne reste dominant et « Il n’est Champagne que de la Champagne ! » Le champagne est un vin mythique qui doit continuer à être valorisé et à faire rêver.
Comment définiriez-vous votre champagne, quelle caractéristique particulière voulez vous dégager ?
Champagne DE SOUSA : La minéralité. La finesse du Chardonnay crayeux de la cote des blancs, un nez puissant en arômes et une bouche légère et élégante.
Au quotidien, quelles difficultés rencontrez-vous dans votre métier en tant que femme ?
Pas de difficultés particulières, sauf pour soulever des sacs très lourds de 25-30 kgs.. On peut conduire les tracteurs, les chariots élévateur, remplir les livres de cave, compter les stocks… Pour moi c’est seulement la force physique, qui me manque… quand je veux desserrer une cuve que mon père a serré à fond…
Ressentez-vous une différence entre la perception que les gens ont sur le fruit de votre travail et celui qui émanerait d’un homme ?
Ils essayent de comparer peut être, mais du moment que le Champagne leur plaît, je pense que peu importe. On vend notre Champagne, notre style, notre goût. Les clients s’adaptent…
Quelle est votre position en tant que vigneronne productrice de Champagne au sujet de la montée de la concurrence des vins mousseux étrangers ? Selon vous, comment garder l’image du Champagne dans le monde ?
De toute façon ils produisent plus que nous en quantité, donc forcement ils seront présents partout. C’est à nous Champenois, d’affirmer notre identité et notre terroir. Pour garder l’image du Champagne (luxe, fête, terroir), c’est à nous vigneronnes de valoriser nos produits, de les vendre au bon prix et de créer l’Image avec un “I” majuscule du Champagne.
Nous avons un terroir unique que les autres Sparkling ne pourront pas copier, donc il faut le mettre en avant, le valoriser et arrêter de faire n’importe quoi avec nos sols, avec nos vins de Champagne.
Et faire des Champagne de qualité (Mûrs, vieilli, avec de beaux packagings) qui donnent envie d’être consommés…
Dégustation des cuvées
- Champagne Beaugrand
- Champagne Baillette-Prudhomme
- Champagne Bonnevie Bocard
- Champagne Florence Duchêne
- Champagne Guy Mea
- Champagne Mary Sessile
- Champagne de Sousa
Blanc de Blancs Brut Nature Millésime 2008 :
C’est un 100% Chardonnay provenant de vieilles vignes de 45 ans. Il vieillit sur lattes pendant 6 ans et il n’est pas dosé.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un beau champagne. Le nez révèle des notes florales et fruitées, en bouche il est élégant, fin, droit avec une belle minéralité.
Rosé de Saignée :
C’est un 100% Pinot Noir issu de vignes plantées sur des terroirs 1er cru. C’est un rosé de macération et il vieillit en cave pendant 24 mois.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un très bon champagne. Le nez est très gourmand avec des notes de fruits rouges. En bouche il se révèle vineux, savoureux et tout aussi gourmand que le nez avec des notes fruitées et épicées.
Brut Tradition :
C’est un assemblage de 60% de Pinot Noir et 40% de Chardonnay. Il est dosé à 9,2g/l.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un bon champagne. Le nez est plutôt discret sur des arômes de fruits jaunes. En bouche il est rond, généreux avec un beau fruité toujours sur des notes de fruits jaunes.
Cuvée Di Mangan :
C’est un assemblage de 60% de vin de Réserve, 50% de Chardonnay, 45% de Pinot Noir, 5% de Pinot Meunier. Il est issu de la vendange 2010 et il est dosé à 3g/l.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un très bon champagne. Le nez est discret sur des notes fruitées. En bouche il est mature, rond et équilibré sur des arômes de fruits rouges.
Cuvée Rosa Délice :
C’est un assemblage de Chardonnay (plus de 60%) en majorité couplé à du pinot noir. Elle vieillit en cave pendant 18 mois et elle est dosée à 8g/l.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un bon champagne. Le nez est subtil sur le fruit rouge. En bouche il est crémeux, rond et gourmand sur des arômes de fruits rouges.
Cuvée L’Inattendue :
C’est un 100% Meunier. Il vieillit 36 mois en cave et il est dosé à 2 g/l.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un bon champagne. Le nez est expressif et gourmand. En bouche il est gourmand, rond et fruité avec une pointe de minéralité.
Grande Réserve Blanc de Blancs :
C’est un 100% Chardonnay issu de villages classés Grand Cru : Avize, Cramant, Mesnil-sur-Oger et Oger. Il est dosé à 7g/l.
Ce que j’en ai pensé :
C’est un très beau champagne. Le nez est expressif et puissant sur des arômes grillés et floraux. En bouche il est rond, élégant avec des notes de miel et l’on trouve une certaine vinosité.
Crédit Photo : Michaël Boudot – ilovechampagne.fr
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